Association de Vignerons Beaujolais-Bourgogne
14 septembre 2018
La vendange a été égrappée pour moitié et une vinification longue (vingt jours) a donné un vin d’un équilibre remarquable, au croquant irrésistible tant les tanins sont fondus. Si Nicolas Romy a su tirer parti avec brio de la maturité du millésime 2017, sa cuvée ne manque pour autant pas de fraîcheur, une petite pointe acidulé venant lui donner un caractère gouleyant en diable.
Une joli robe aérienne habille ce rosé au nez délicat et doux, floral et légèrement poudré. Le palais se révèle large, dense et gras, étayé par une fine touche de vivacité, et déploie en finale des arômes charmeurs de noyau de cerise. Un vin complexe et racé.